Après une première pelletée bien fournie (lire Absolument Inouïs !), voici le moment du deuxième jour de la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges. Ah, que ne donnerait-on pas pour voir ses protégé(e)s connaître la consécration devant les dizaines de milliers de spectateurs qui se massent chaque année au portes du festival pour faire de nouvelles découvertes ?

Donnons-leur un coup de main, et évaluons la situation ensemble avec une nouvelle étape et de nouveaux candidats :

Agathe Da Rama a le Folk dans le sang, ou en tout cas elle le transpire. C'est doux et chaleureux, une promenade dans un champ de blé à la fin du mois de juin, la promesse d'un air torride à venir, les jours qui s'allongent :



On connaissait Princess Thailand sous leur formation précédente, Sound Sweet Sound. Ici on ne renie pas ses origines psychédéliques, on les embrasse et on va plus loin, le chant est profond, la pensée est magique. Distillé avec soin, le message se dissipe en de grasses volutes, nappes éthérées pour une petite virée en haute atmosphère :



Doit-on encore présenter Lombre dans ces colonnes ? On l'a croisé à de nombreuses reprises dans Le Tuesday Décalco Show, dans le public du Bolegason pour un freestyle spontané (Remember the 12^th of october), et on accueillait récemment la sortie de Eau Trouble (Suivez les ombres). Punchlines percutantes, rap self conscious et prod' nécessaire, c'est des deux mains qu'on applaudit, on en veut encore :



Les guitares de Texas Texas sont saturées, l'électronique et la voix rugissent, ça tape et ça frappe. Do you copy ?, me recevez-vous ? Bien sûr, cinq sur cinq, plutôt deux fois qu'une :



Retrouvez tout ce beau petit monde sur la scène du Club (relire : « Bienvenue au Club ! ») le 3 février pour la seconde partie de ces Inouïs du Printemps de Bourges, car le selecta de la soirée, ce sera vous !

L'entrée est gratuite, mais il faut réserver sa place !