De la (trop longue) coupure de ce lundi
Le studiom (c'est le nom donné au studio de RADIOM, souvenez-vous : Le 1er juin, viendez de loin !) est unique en son genre. C'est à la fois un concentré de techniques innovantes pour offrir à l'auditeur la meilleure qualité d'écoute possible, et le meilleur temps de disponibilité, mais c'est aussi parfois un étrange sac de noeuds.
Non, ce n'est pas faute de "ranger" ou d'organiser les choses, mais voilà : des fois, ça veut pas.
Yomama
La diffusion du son à l'antenne repose sur plusieurs appareils, mais essentiellement sur le serveur central du studiom, nommé Yomama (c'est une femelle). Ce serveur (cette serveuse ?) fait beaucoup de choses : gestion du réseau interne et externe, traitement du son, stockage des données, etc.
Yo mamma so fat I took a picture of her last Christmas and its still printing
Et aujourd'hui, après une matinée intéressante pendant laquelle RADIOM, dans son infinie quête de savoir et d'ouverture au monde, recrutait à tour de bras de nouvelles animatrices et de nouveaux animateurs, frais et bien formés, il était prévu de réaliser quelques opérations de maintenance sur Yomama, afin de garder tout ce petit monde à jour.
Descente du RAID
En l'occurrence, il faut savoir que Yomama conserve ses données grâce à un système que l'on appelle RAID. Loin des hommes en cagoule qui débarqueront dans ta petite piaule d'étudiant pour tes trois pauvres plants de cannabis, ce système permet de diminuer le risque de perte de données en cas de panne : les disques durs sont placés "en miroir", afin qu'il y en ait toujours un qui fonctionne en cas de défaillance de l'autre.
Or, il se trouve que l'un d'eux a cassé la semaine dernière. Ô joie, ô merveilles de la prévoyance ! Les données étaient saines et sauves sur le disque miroir restant. Il n'y avait plus qu'à installer un disque dur pour remplacer la pièce défectueuse. Cette opération peut se faire sans rien éteindre, et est complètement transparente pour, en ce qui nous concerne, les auditeurs.
Alors ? Pourquoi ça a pété ?
Ce jour-là était aussi prévue une opération de maintenance, presque routinière, qui nécessitait, elle, une extinction du système. Tout ne s'est pas passé comme prévu, et le système a refusé de se relancer.
Oui, c'est aussi bête que ça. Et c'est seulement après six heures de lutte que l'engin a daigné repartir. C'est une bonne raison pour remettre tout à plat, malgré le chronique manque de budget.
La transition est merveilleuse pour vous rappeler que RADIOM a toujours besoin de vous, et de ce qu'il y a dans votre porte-monnaie, et qui vous encombre probablement. N'hésitez pas à nous filer un petit coup de main (lire À l'aide ! Bloub bllbl...) !
Épilogue
La plupart des lecteurs n'aura pas dépassé le premier paragraphe. C'est chiant et pas forcément utile de s'étaler sur les détails des problèmes techniques du studiom. Je vous épargne les lignes de commande, je suis sympa.
Il semble néanmoins important que l'auditeur soit informé de la raison pour laquelle il a dû, en panique et en état de manque physique, patienter pendant tout ce temps pour le retour de sa perfusion musicale quotidienne.
Merci de votre attention, toussa.
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