Tiens ? Il fait beau...
Il y a quelques semaines, on te parlait de cet événement qui nous tient à coeur (lire Toujours trop court !). Les Trois Jours Trop Courts, septième édition, se sont terminés hier soir. Retour sur une édition réussie.
Un temps à aller au cinoche
C'est quand il fait moche et froid qu'on est bien, à partager une belle expérience dans une grande salle de cinéma. On découvre, on vibre, on écoute, on réagit. On en prend plein la tronche.
Sur trois jours presque complets (mais trop courts, forcément) d'une programmation riche et variée, difficile de faire la part des choses. Pour le meilleur, d'ailleurs. Les programmes thématiques s'enchaînent, ne se ressemblent pas.
Le cinéma, vecteur d'émotions
Ces programmes, choisis avec soin par l'équipe de sélection du festival et les partenaires participants (Metronomic, Cinemagic, Les Cinglés du Cinéma...), c'est en salle qu'on les voit. C'est en salle qu'on les vit. Qu'on les ressent.
Un grand écran, une belle image, soignée et propre, une ambiance feutrée, un public réactif. C'est ça, le cinéma. C'est la participation collective à la réception d'une oeuvre. Qu'elle dure 2 ou 120 minutes.
On pourrait arguer que la plupart des courts-métrages présentés pendant trois jours sont disponibles sur Internet. On peut les visionner chez soi, sur son ordinateur, sa télévision, avec le son sur sa chaîne stéréo ou son casque sur les oreilles. Bien mais pas top.
Sinon, on peut les voir au cinéma, sur un écran de plus de dix mètres de diagonale, avec un son enveloppant, dans une séance concoctée avec amour par un projectionniste consciencieux. Si si, ça existe. C'est le cas pour les courts-métrages diffusés lors des Trois Jours Trop Courts. C'est aussi le cas pour les autres films diffusés dans ton cinéma. Ça n'a peut-être pas l'air, mais c'est un fait : on se plie en quatre pour que l'expérience du spectateur soit la meilleure possible.
Alors c'est sûr, on ne peut pas maîtriser certains éléments : ton voisin de rangée qui renverse son coca et ses pop-corn sur son siège, téléphone et/ou prend des photos (au flash !?). Mais sache qu'on met quand même tout en oeuvre pour que ta séance soit la meilleure.
Et les courts-métrages ?
On s'égare ? À peine. Parmi les prix remis lors de cette septième édition, on notera le prix du public, la mention spéciale, remise avec émotion, et le prix du festival, qui revient à Amélie Harrault pour son film de 14 minutes, Mademoiselle Kiki et les Montparnos, mêlant plusieurs techniques de dessin d'animation, entre collage, peinture, et crayonné, mâtiné de rotoscopie par endroits. C'est beau, c'est frais, c'est une histoire vraie, et c'est soigné.
Soigné, c'est le mot. C'est ce qui caractérise ce festival, avec le soin apporté à l'accueil du public, des festivaliers, des invités, des lauréats... C'est beau, et ça fait du bien.
Le public, quant à lui, a choisi Merci mon chien de Nicolas Bianco-Levrin et Julie Rembauville.
Et après ?
Florence Panis, directrice du festival, se couche à peine, exténuée de trois jours intenses et avares en minutes de sommeil. Mais elle pense déjà à l'année prochaine. Toujours plus fort, toujours plus beau, toujours plus magique. Pourquoi s'arrêter ? Avec une fréquentation en hausse constante, les Trois Jours Trop Courts sont la référence.
Il faut adresser un énorme merci à toute l'équipe du festival, les bénévoles de l'association Fragments qui organise ce festival, l'équipe du cinéma, les partenaires, financiers ou "en nature", qui ont toujours, et continueront de réserver le meilleur accueil.
Rendez-vous l'année prochaine ?
N'oublie pas d'écouter le podcast de l'émission qui a eu lieu en direct du Zazou le vendredi soir dans le cadre du festival : ERREUR 404 X ANIMA III : .
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