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Il y en a qui appellent ça la « balladodiffusion » pour préserver notre belle langue française de l'invasion de la perfide Albion (dont, semble-t-il, certains ne se sont toujours pas remis). Appelle ça comme tu veux, il n'empêche que c'est bien pratique pour avoir toujours avec soi les dernières émissions sorties.
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Le non-désir d'enfant
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Date | mercredi 13 mars 2019 à 19h00 |
Taille | 126 Mo |
Durée | 55 minutes et 10 secondes |
Téléchargé | 22 fois (22 intégralement, et 569 partiellement) |
Description | Selon l’INED, à l’approche de la soixantaine, 13% des femmes et 21% des hommes n’ont pas d’enfant. Le fort désir d’enfant, majeur autour de la trentaine mais existant dès l’adolescence chez la fille et tendant à diminuer avec l’âge tout en étant modulé par les milieux socio-économiques ou culturels, n’est pas partagé par 4,3% des femmes et 6,3% des hommes. Le regard de la société envers ceux qui refusent la parentalité, avec des qualificatifs comme égoïste, vieille fille, non-accompli, sous-citoyen et autres. Souvent avec plus de sévérité envers les femmes qui refusent leur « rôle » qu’envers les hommes ; et l’entourage propose souvent des arguments fallacieux, prétendant que la grossesse est une période merveilleuse ou l’accouchement le plus beau jour de la vie... La société aide d’ailleurs les parents par des allocations ou des réductions fiscales. Alors que, paradoxalement, elle limite l’accès à la maternité des lesbiennes ou des femmes d’âge limite. Pourtant, les arguments ne manquent pas pour refuser la parentalité : refus écologique de participer à la surpopulation, préférence pour des activités personnelles ou sociales, raisons matérielles ou financières, refus de transmettre une maladie familiale, isolement limitant les aides familiales, doutes sur ses compétences parentales ou ses capacités à assumer les charges émotionnelles ou physiques... La stérilisation, geste définitif (le succès d’une reperméabilisation restant aléatoire) était interdite par la loi de 1920, qui a fait incarcérer les néo-drysdalliens (terme préférable à « néo-malthusien » car les frères Drysdale prônaient le libre arbitre quand Malthus voulait stériliser les pauvres) ayant pratiqué des vasectomies illégales. Après divers aménagement, la loi du 4 juillet 2001 autorise la stérilisation sans condition d’âge, de statut marital et de nombre d’enfant, sous réserve d’une demande libre, d’une information complète et d’un délai de réflexion. Elle ne modifie pas l’apparence, les sécrétions hormonales, le plaisir, le désir ni, chez l’homme, l’érection ou l’éjaculation. Chez l’homme, la vasectomie sous anesthésie locale est un geste simple, dont l’efficacité – retardée après une vingtaine d’éjaculations – est confirmée par un spermogramme. Selon l’expérience de l’un d’entre nous qui voulait, entre autres, prendre sa part dans la contraception, il n’y a pas de tabou sociétal pour en parler et il en parle donc librement. Mais l’évoquer induit souvent une incompréhension ; ainsi qu’une sensation douloureuse chez les hommes et parfois une gêne de la part des femmes. Hommes et femmes le ressentent et en parlent d’ailleurs différemment. Chez la femme, le geste est plus lourd, nécessitant une cœlioscopie sous anesthésie générale, avec un risque – rare – de complications plus graves ; mais l’effet est immédiat. Henri Tachan chantant Pas d’enfant, les Wriggles avec La pâte à modeler et Didier Super interprétant Les enfants faut les brûler, nous ont aidés à réfléchir. Nous avons également écouté le discours engagé de Léa Drucker lors de la remise de son César, et parlé du spectacle d’Olivia Moore, du film Jusqu’à la garde, et de la bande dessinée L’enfer c’est les enfants des autres de Pascal Gros. |
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